On passe de dehors à dedans. En voix
off le pur esprit
"Ouf ! personne !... Une minute de plus dehors et j'étais cuit
!"
Puis il prononce des paroles pouvant paraphraser l'exergue mais surtout
le Journal d'Octave :
-p.73: début du passage le plus violent et le plus énigmatique
de l'oeuvre
-p.16, mais dans une syntaxe beaucoup plus familière : "Pourtant
quoi de plus riche que la vie s'offrant en spectacle à elle-même
?
Là retenant son souffle, soudain en suspens dans sa chute,
elle se dévoile..."
-p.172, dernières paroles de Vittorio : "Des yeux pour [...]
courir au crime."
-Dernier mot Andiamo (figuration de Vittorio? Introduction aux
impressions romaines ? cf. décor évoquant séquence
5.)
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Panoramique sur le façade d'un ancien hôtel de Jeanne
d'Albret dans le Marais. Cour vue par on ne sait qui, gris-vert-bleu, sale,
délabrée. Les éléments Renaissance se mêlent
aux styles les plus divers. Pas de bruit. Puis bruit de vent sifflant et
musique jazz.
Un escalier de pierre mène à la porte d'entrée
grande ouverte. Feuilles de papier-machine sur le parquet de l'entrée.
Lumière ocre.
Quand la caméra pénètre dans le hall d'entrée,
vide, voix off du pur esprit, au moment où on cadre un miroir couvert
de poussière sur une cheminé. Radiateur et tas de gravats
en angle.
(Intérieur sombre et vide à comparer avec celui de "St-Pierre",
dans séquence 5)
Sur ces mots, vers la droite de l'écran, espace ouvert sur atelier
d'usine désaffecté, et chute d'une feuille froissée
blanche (cf colombe du St Esprit)
Pendant ce temps pano vers escalier et vestibule d'un jaune éblouissant.
Juste avant cette dernière parole une lumière très
crue, blanche, céleste, (non signalée dans le scénario),
sort de l'angle supérieur droit du vestibule en oblique. (Nouvelle
figuration du St-Esprit ?)- C'est le plan final.
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