Séquence3 : Intérieur Musée Octave - Jour.

Octave dialogue avec le Chanoine.

Chanoine off puis on :
- Je trouve inadmissible que Roberte ait voté à la chambre contre la subvention en faveur des Ecoles libres !
Octave qui gravissait les marches se retourne :
- Inadmissible dites-vous, quant à moi, en ce qui concerne Roberte, je pense : contradictoire. D'ailleurs, j'aimerais vous montrer une fort curieuse peinture, qui illustre à merveille cette logique du contradictoire. Il s'agit de "Lucrèce et Tarquin"...
(Le contenu de ce dialogue fusionne alors celui des pages 14-16 avec celui des pages 23-25, y compris la citation latine de la page 24.Ce dialogue paraphrase l'essentiel de ces 3 pages et reprend, la notion de solécisme, sans que le mot soit prononcé, la nécessité d'un commentaire dans l'esprit du spectateur pour que le solécisme soit possible entre geste et parole. S'y ajoutent des éléments directement liés à la description du tableau de Lucrèce (22-25) que cette séquence "transpose également".
Cette réflexion est traduite par un commentaire du Chanoine en fin de séquence, qui traduit aussi la conscience qu'a Octave (21-25) du rapport entre ces tableaux et la "prostitution de son épouse" : comme l'employé de banque il associe le tableau à Roberte et ajoute, commentant la nature complexe de l'imposture :
- Ce tabelau est un faux ! Un faux PORNOGRAPHIQUE ! )
Décor vide puis entrées en oblique depuis bas écran droite. D'abord Octave, puis le Chanoine qui s'asseoit dans le fauteuil (qui n'est pas installé dans son axe contrairement à l'indication du scénario) :

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Octave reste au centre et commence à ouvrir le rideau, puis le referme :
Il l'ouvre et le tableau apparaît. Octave se penche pour lire la formule latine : "Mirabile dictu ! Duo fuerunt, et adulterium unus admisit...". Le cadrage fait qu'il semble s'intégrer au tableau, dans la continuité de l'oblique qui passe par les têtes de Tarquin (Vittorio), et Lucrèce (Roberte) :

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Puis gros plan sur le Chanoine, qui sort.